À l’été dernier, nous vous parlions des mondes virtuels de Pia MYvroLD, à propos de la deuxième « version » de son exposition interactive à la Vitenfabrikken de Sandnes en Norvège : Art Avatar 2. À l’automne 2017, c’est à Paris, à la Galerie Lélia Mordoch tout au long du mois d’octobre, que l’on retrouve cette artiste pionnière des arts multimédias.
Intitulée Transforming Venus, cette nouvelle exposition permet d’apprécier les différentes facettes de son travail : peintures 3D, sculptures intelligentes (smart sculptures), installations vidéos, performance de réalité virtuelle… Formes ondoyantes aux reflets de mercures, assemblages électroniques, créatures aux couleurs changeantes en lévitation…
Un livre — édité en parallèle par la Galerie Lélia Mordoch avec des textes signés par Christine Buci-Gluckmann, philosophe et professeure d’esthétique — remet en perspective la démarche de Pia MYrvoLD qui, depuis les années 80/90s, n’a cessé d’explorer les supports, domaines et technologies (peinture, sculpture, architecture, mode, danse, vidéo, systèmes d’interface) dans ses œuvres multiples guidées par le mouvement, la connection et l’interaction.
Une exploration esthétique qui se prolonge dans le virtuel, ouvrant la porte à de nouvelles formes d’exposition muséale ainsi qu’à une redéfinition du rôle du public le processus créatif. Pour Pia MYrvoLD, le symbole de cette révolution est la figure ancestrale de la Vénus, source d’inspiration primordiale que l’on retrouve métamorphosée dans ses créations.
Pia MYrvoLD, Transforming Venus (100 pages, édité par la Galerie Lélia Mordoch)
> www.leliamordochgalerie.com
> www.pia-myrvold.com