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    Nemo 17-18

    Biennale Internationale des Arts Numériques

    En cette rentrée, Nemo revient pour sa saison 2017-2018. Portée par Arcadi Île-de-France, cette Biennale Internationale des Arts Numériques est cette fois placée sous le signe du Hasard, de l’Accident et de la Sérendipité. Faisant suite à Prosopopée en 2015, cette thématique augure un regard, des émotions et des découvertes artistiques en résonnances avec notre monde fracturé et digitalisé; en attendant de poursuivre cette exploration, dans deux ans, sur un thème aux accents transhumanistes déjà annoncé : Feu le genre humain ?

    Pour l’heure, la soirée d’ouverture aura lieu le 4 octobre au Trianon à Paris. À l’affiche : Ben Frost + MFO, Parquet, Walter Dean, Julien Desprez, Pascal Lièvre… Musiques électroniques et performances audiovisuelles donc, de même pour la soirée de clôture qui verra, le 24 mars 2018, Alva Noto — alias Carsten Nicolai, incontournable chef de file d’une certaine electronica radicale qu’il promeut sur son label Raster-Noton — et Anne-James Chaton (poète 2.0) réuni pour une création intitulée Alphabet, entre glitch music et intervention verbale; ainsi que les duos PurForm (Enigm(a)) et TRDLX (Orphism) à la Grande halle de La Villette.

    Entre ces deux dates, durant 6 mois (!) sur Paris et sa périphérie, Nemo proposera de nombreux autres concerts et performances AV; en particulier ceux de Radian, David Rothenberg + Scanner, Forest Swords, Vatican Shadow, Aufgang, Max Cooper, Alex Augier (_nybble_), NSDOS (Chat’ing), Simon Fisher Turner (The Picture From Darkness, en hommage au cinéaste Derek Jarman), SNAP (Julien Desprez avec scénographie, mapping vidéo et lumières de Grégory Edelein & Jean-Pascal Retel), Martin Messier (Field), Uriel Barthélémi (Les Yeux du grand manteau de nuit), Antoine Schmitt (La Chance), CM von Hausswolff (Squared), Julien Ottavi, eRikM, Ensemble IRE aka Kasper Toeplitz + Franck Vigroux (Bestia), Dopplereffekt & AntiVJ (Entropy)…

    Mais Nemo c’est aussi et surtout un Parcours Numérique dans différents lieux accueillant des propositions et installations qui représentent un panel impressionnant des différentes créations de la culture digitale actuelle — Werktank (Reality Check), Barthélémy Antoine-Loeff (Inlandsis), Jacques Perconte (La Source / Fonte), Manfred Mohr & Eric Vernhes (Beyond the lines), Pierre Jodlowski (Soleil Blanc), Albertine Meunier (Le Livre infini), Sybil Montet de Doria & Simon Kounovsky (Arcane Drift – CORE.PAN), David Guez & Bastien Didier (Lévitation), Thomas Bigot & Frédéric Villeneuve-Séguier (Audioneural network), Flavien Théry (Ici commencent les cieux), Ryoichi Kurokawa (Unfold), HeHe (Absynth), Caty Olive & Laurent Friquet (Light Show)…

    Outre le fait de présenter des pièces et évènements singuliers, la Biennale agrège également sous sa bannière d’autres festivals — Rou(-x)teur à Mains d’Œuvres (lieu emblématique pour l’imagination artistique et citoyenne, actuellement menacé d’expulsion), A Night Of Real Recognition consacré au label Optical Sound, Bruits Blancs du Lieu Autre à Arcueil, La Science de l’Art du Collectif pour la culture en Essonne sur La Culture du risque,  —, et gravite aussi autour d’autres manifestations comme la Nuit Blanche ou Variation (MCD inside…) : le marché de l’art numérique doublé de l’expo L’Origine du monde (numérique).

    L’exposition-titre, Les Faits du hasard, prendra place le 7 décembre au Cent Quatre autour des performances de Cod.Act (πTon), PLUG, Pascal Lièvre (Aérobics philosophiques), GK Collective (FRAVI/Agence de rencontres sans risque), Elizabeth Saint Jalmes & Cyril Leclerc (Pixel lent, ballet pour 176 escargots et 2 humains…), So Kanno & yang02 (Semi-senseless Drawing Machine)… Autre proposition importante de cette édition 2017-2018 de Nemo, des visites de l’Atelier de Nicolas Schöffer, pionnier de l’art cinétique et cybernétique. Sis dans la fameuse villa des Arts, l’endroit a échappé de peu à un désastre immobilier et offre un aperçu saisissant de l’univers et des œuvres interactives et multimédia avant l’heure de cet artiste qui reste méconnu du grand public.

    En complément de cette grande fresque des arts numériques, quelques pistes de réflexion seront esquissées au travers de rencontres et débats, notamment sur la notion de Culture expérientielle, sur les apports du numérique à la création musicale, sur L’art au-delà du digital (conférence aimée par Dominique Moulon) ou bien encore L’Humain au défi du numérique… Cette liste est bien sûr non-exhaustive, ne reste plus qu’a faire des choix au sein de ce programme pléthorique.

    Nemo, Biennale Internationale des Arts Numériques
    > octobre 2017 / mars 2018, Paris – Île-de-France
    > www.biennalenemo.fr

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